10 et 14/03/2022

 Bonjour à tous, nous sommes revenues à staniel cay pour Anna car c’est selon moi le plus bel endroit des Bahamas.

Commençons par le Français avec une dictée sur l'étymologie du mot phagocyter du Grec phagein ( manger ) et Cyte ( cellule ) plutôt utilisé dans le langage médical qui signifie une cellule dévoreuse d’une autre.

Puis pourquoi pas une rédaction dans mon cahier de français, partie sur l'entraînement au Brevet .J’ai choisi le sujet d’imagination :  Suite à la lecture du texte “L’apparition des gaz de combat” de Jean Rouaud, L’officier victime de cette attaque au gaz est transporté à l’hôpital pour être soigné. Il écrit alors à sa famille pour raconter l'expérience vécue, exprimer ses sentiments et ses réflexions.

Chère famille, cela fait maintenant trois jours que je suis arrivé à l'hôpital d’Armentières non loin

d'Ypres, là où mon régiment était stationné avant d’avoir subi cette horrible arme destructrice qu’est

le gaz ypérite. C’était un petit matin bien trop paisible, Jacques sculptait un fusil avec ses boites de

conservation, Louis jouait de l'harmonica et tout le monde faisait des activités qui les distraient.

Soudain, plusieurs bruits se font reconnaître comme si l'ennemi envoyait des grenades mais non,

une légère fumée s'échappe dans notre direction tels la brume du petit matin, comme si l'ennemi

voulait se dissimuler derrière elle pour pas qu’on les voient. Notre capitaine ordonna de tirer vers

cette fumée, une pluie de balles se déversa vers cette fumée chlorique. Mais l'ennemie ne riposta pas,

aucune balle fut tirée de leurs part. Puis, au fur et à mesure que cette mystérieuse fumée se rapprocha,

la totalité du régiment était bouche bée sans réponses ni questions personne ne bougeaient.

Quand les premières lueurs de fumée verdâtre rentrèrent dans notre tranchée, tout le monde avait

leurs bouches dans leurs manteau pour ne pas respirer cette fumée mais au bout de quelques

bouffées d’air, l'oxygène n’y était plus présent. Suite à ça une apnée totale s'installa dans notre

régiment, l'appréhension totale de ce qu’il y allait nous arriver remplit les sentiments de chacun

d’entre nous. Puis au fin fond de la tranchée, un profond grondement se fit entendre et vint un cri,

comme s' il se faisait torturer à petit feu et que, en même temps, ses poumons se vider de tous leurs

souffle. Cette première personne affligé par cette fumée entraîna une autre et une autre, sans m’en

rendre compte en quelques secondes l'entièreté du régiment y compris mois même étaient entrain

de vider leurs poumons. Cette fumée se déplaçait à travers tout mon corps en me brûlant la peau, en

me déchirant la gorge, en m’arrachant mes cheveux. Il ne faut pas oublier que tout en étant gazés,

la boue glaciale nous faisait tous grelotter tout en nous attrapant les membres du corps avec elle.

Dès que ce nuage de fumée passa, nous avons eu le droit à un autre cadeau de l'ennemie, une coulée

de bombes sans pitié pour nous nous est tombés sur la tête, même ceux qui avaient une chance

de survivre sont morts. Je suis miraculeusement en vie car j’était proche de la deuxième ligne de front

donc j’ai couru le plus rapidement possible avec louis et Jacques qui eux aussi ont survécu.

Nous avons miraculeusement étaient sauvés, mais ma chère Lucile, ce monde va peu à peu se

détruire à cause de la bètisse humaine qui cherchent encore et toujours à créer des armes de

plus en plus destructrice les unes des autres sans même penser aux vies humaines qu’ils détruisent.

Pour terminer, faisons des maths car j’ai créé une base de donnée sur notre vitesse moyenne en me basant sur notre vitesse toutes les 30 minutes, et j’ai trouvé que notre vitesse moyenne était de 9,7 Nœud sur une traversée de 7 heures.