26/05
Bonjour à tous, J’ai l’honneur de vous annoncer que nous quittons les états unis pour de bon pour rejoindre le canada. Oui, cela fait déjà deux mois que nous voguons dans les eaux américaines, c’est bon plus besoin d’éviter les casiers à la main car nous sommes actuellement dans le pays de la poutine ( on évitera pas le fromage).
En parlant de casier, voici la photo que vous attendiez du seul et de l’unique, le plus beau de tous, l’un de mes différents homards :
Nous quittons Acadia, donc parlons de son histoire avec Youri et de sa géographie avec Raphaël.
L’acadia fut peuplée en -11 000 ans par des indigènes nommées par les archéologues les hommes à peinture rouge car ils utilisaient une plante rouge qu'ils appliquaient sur le corps du défunt. Malheureusement, ils disparurent en -1800 d’une raison toujours inconnue.
Leurs prédécesseurs, les Susquehamnoa connus pour leurs conceptions d’outils en pierre très sophistiqués et du fait qu’ils incinèraient leurs morts. Ils se sont tous éteints pour une raison inconnue.
C’est en -700 ans qu'apparaît une autre tribu, avec la connaissance de la céramique et de la pêche, de la chasse et de l’agriculture.
Dès l’arrivée de Christophe Colomb, des explorateurs du monde entier cherchent à découvrir les détails de ce continent, dont Verrazano qui fut le premier à explorer le parc Acadia sous le drapeau français. Après lui une multitude d’explorateurs s’ensuivit pour approfondir ses découvertes, dont un certain Pierre Gua accompagné d’un cartographe qui décida de cartographier la côte du Golfe du Maine de l’Acadia à cap code.
Raphaël coincé au premier degré avec sa glace, moi je décide de me réchauffer avec quelques exercices sur des sections de cône et les coefficients de réduction et thales tout en un seul exercice ( il était à 360°). Et avec ça, je me suis entraîné à factoriser des équations et trouver l'antécédent d’une équation.
Quelques points géologiques sur le Parc d'Acadia :
Son histoire est très liée à celle des glaciers qui le couvraient autrefois.
Tout d'abord, il suffit de regarder une carte pour voir une curiosité : la longue langue de mer qui traverse le parc. C'est un fjard (un petit fjord). Profond d'une trentaine de mètres, il a été creusé par un glacier : cela en montre déjà la puissance.
C'est au tour du bubble rock de nous interroger : Ce joli bloc de granite d'une masse de 100 tonnes joue à l'équilibriste en haut d'une montagne à une trentaine de miles de son endroit d'origine : comment a-t-il pu parcourir toute cette distance ? Là encore, un glacier l'a transporté petit à petit. Quand celui-ci a fondu, le rocher a atterri à cet endroit.
Poursuivons la promenade jusqu'au sommet du parc qui est également celui de la côte est des Etats-Unis. De là-haut, on peut voir des fractures dûes au gel de l'eau dans les anfractuosités de la roche.
L'altitude du parc n'a pas toujours été la même : Avec une colonne de un mile (environ 1600 mètres) de glace à une densité de 0.9, on obtient la jolie masse d'à peu près 1400 tonnes par mètre carré quand il était recouvert pendant l'ère glaciaire ! Avec ça, le parc était enfoncé sous le niveau de la mer à cette époque (càd il y a deux millions d'années). Quand la glace a ensuite fondu, tel un sous-marin délesté, il a "rebondit" à la surface.
Une dernière trace montrant l'effet des glaciers est que les rochers sont très polis. Mais bien sûr, on leur a appris à briser la glace gentiment, c'est ça ? Pas tout à fait, même si je n'ai entendu aucun caillou me dire de gros mot, j'utilisais plutôt ce mot dans le sens de lisse : en glissant, le glacier a complètement raboté et compacté la roche pour lui donner un aspect doux. Il faut dire que face à une telle pression, c'est difficile de résister !
Après ces histoires à faire froid dans le dos, rien de tel qu'une bonne glace pour se remettre de ses émotions ! (Puis une dictée sur l'expression "Il n'y a pas un chat !" : pour sortir par un froid un matou devrait être complètement givré...)
Preums ! Enfin ! Eh bien vous voilà arrivés en terre francophone, au milieu de tous les Acadiens et toutes les Acadiennes, dans ces pays de froidure et de petits bonheurs rencontrés au bord du chemin.... Parler de poutine en ce moment, autant chercher à lutter russe... Bonnes découvertes mon Phapha et merci à Youri et toi pour ces précieuses informations locales.
RépondreSupprimerMerci pour la photo du crustacé ;)
RépondreSupprimer